I ) De la centralisation à la « décentralisation
contrôlée » de ladministration
quelques
repères généraux
Historique
Ladministration est complexe, elle
apparaît très marquée de la suspicion du pouvoir central envers la périphérie :pouvoir
très ancien, politique et culturel.
Les lois de 1982-1983 portant décentralisation
« lois Deferre » ont traduit une volonté de rupture avec le
modèle centralisé de type napoléonien venant de lancien régime.
La complexité demeure avec risque de conflit de pouvoir, lourdeurs, de
coûts.
Classement
centralisation / décentralisation = opposition purement théorique, un
peu factice. Chacune des options comporte des modalités dapplication
pouvant être très différentes. Il y a 1000 façons dêtre centralisé
ou décentralisé. On parle parfois de « décentralisation contrôlée »=
modére.
Ex : la France nest ni un
état Fédéral ( comme lAllemagne ou les USA), ni un état Régional
(comme lItalie, lEspagne..)
A) les aménagements de la centralisation administrative nont plus suffi
1.
une centralisation excessive aboutit à des dysfonctionnements
Définition : centralisation :
Elle se caractérise par la concentration
excessive de lensemble des tâches administratives entre les mains
de lEtat qui exécute ces tâches au moyen dun administration
hiérarchisée et unifiée.
Le pouvoir central gère les affaires
de portée nationale et locale. Les agents locaux nauront quun
rôle de préparation et dexécution des décisions prises dans la capitale.
Cest un mode dorganisation
très unificateur mais très lourd.
Il a fallu tempérer le système.
2.
quon a cherché à tempérer par la déconcentration.
Dans la société complexe, le schéma de
centralisation apparaît nécessairement tempéré par la déconcentration
du pouvoir.
Définition : déconcentration :
La déconcentration suppose le transfert
dune certain pouvoir décisionnel à des représentants locaux soumis
au pouvoir hiérarchique du pouvoir central. Le pouvoir central décide
toujours pour les affaires locales, mais décide sur place et non plus
de la capitale.
La
déconcentration est un aménagement technique plus ou moins poussé de la
centralisation.
Elle a été jugée insuffisante pour moderniser
lorganisation de lEtat français :
Une plus grande souplesse / à une grande
reconnaissance.
Une grande localisation / à la démocratie
locale.
B )
.Ce qui
a conduit à envisager une certaine décentralisation
1)
Une définition commune de la décentralisation et de ses
conditions
.
a)
Une définition
La décentralisation consiste à transférer
certaines compétences de lautorité centrale (ou dinstance
hiérarchiquement subordonnées) à des organes locaux qui ne dépendent pas
delle.
Par ce choix politique, on multiplie
les centres de décision autonomes. La décision est prise au nom et pour
le compte de la personne morale de droit qui bénéficie du transfert de
compétence et non plus au nom de létat ;.
b)
qui suppose
la reconnaissance daffaires locales
.
La décentralisation est
fondée sur le principe de liberté pour les collectivités territoriales
de régler les affaires qui les concernent.
Distinguer ce qui est de lordre
local / de lordre régalien :
les affaires concernant toute la population
(défense, justice qui relèvent du pouvoir régalien de lEtat) et
celles concernant une partie de la population (Ex : la voirie).
Cette notion daffaires locales
est très subjective et complexe, susceptible dévolution. Elle naît
dun acte volontariste du législateur qui détermine ce qui est de
lordre régalien ou local.
c)
mais aussi
loctroi de la personnalité morale à la collectivité locale.
Personne morale :
sujet de droit qui nest pas un être humain, qui
est une personne physique. Elle est distincte des personnes physiques
qui la compose.
Elle a sa vie propre et bénéficie de
la capacité juridique (possibilité dester en justice, daccomplir
certains actes nécessaires à la vie juridique.).
Mais cette capacité est toujours limitée
par la règle de spécialité (qui limite la personne morale à ce pourquoi
elle a été créée. Elles ne peuvent agir que dans le but où elles ont été
créées (Ex communes, régions, département, EPLE
) ;
Intérêt pratique de cette notion :
Cest une technique juridique donnant
moyens (financiers , juridiques.. ) à la personne morale dagir,
davoir un patrimoine, un budget autonome, dester en justice,
dune façon autonome et cohérente :
·
Cela renforce les libertés
locales.
·
Limite la toute puissance
de lEtat.
·
Permet une mise en cause
plus facile de la personne morale ( = indemnisation des victimes..)
Le nouveau code pénal admet la responsabilité civile (
indemniser = amendes) et pénale (intention délictueuse : arrêt de
lactivité = dissolution) de la personne morale sans que les personnes
qui la composent soient mises en cause.
2)
ne doit pas faire perdre de vue la diversité des
choix de la décentralisation.
a) Diversité
par ses modalités.
- Elle peut être territoriale :
pouvoir transférés à une collectivité territoriale élue.
- ou Fonctionnelle ou technique :
autonomie donnée à une catégorie particulière du service public géré par
un établissement public (EP hospitalier, EPLE, université
).
Le contrôle pesant sur les Etablissements
est beaucoup plus important que celui pesant sur les collectivités territoriales
=> beaucoup moins dindépendance/pouvoir central.
LEPLE est à mi-chemin entre la décentralisation et la déconcentration.
b) Diversité
par son étendue
t
En fonction de létendue
des compétences transférées. Plus le domaine local est important, plus
la décentralisation est importante.
t
Elle est fonction de lindépendance
effective, financière, politique/ pouvoir central.
t
Et de l importance
du contrôle de lEtat.
II) Les grands principes de la décentralisation mise en uvre
en France
Remarques générales sur lesprit de la réforme
Dès mars 1981 : décentralisation
est la chronique dune réforme annoncée, mise en uvre par Mauroy
et Deferre ; on la appelée la réforme des grands maires. Elle
est au premier plan des préoccupations de lEtat.
Elle sest voulue modérée : en apportant un équilibre entre
la déconcentration et la décentralisation qui se traduit :
concrètement, cétait laccession
des autorités déconcentrées à plus dautonomie (commune, région)
tout en maintenant un poids très réel des autorités administratives de
lEtat à travers les ministères, les préfets, les recteurs = les
représentants locaux
A.
Une plus grande autonomie des autorités administratives décentralisées.
3 facteurs qui résultent de cette autonomie :
1.Laffirmation des droits et libertés des collectivités
territoriales.
a) une
nouvelle autonomie
Dans le cadre de la loi les collectivités sadministrent librement par
un conseil élu pour la gestion daffaires locales, antérieurement
assurées par le représentant de lEtat.
Elles sont dotées de personnalité juridique.
t
elles ont un patrimoine,
t
ont un pouvoir de recrutement
de leurs agents et fonctionnaires,
t
ont un budget.
En contre-partie :
t
lautonomie est subordonnée
au principe de légalité
t
et au contrôle
b) subordonnée
à un contrôle à posteriori des collectivités locales.
Avant 1982 : les actes faisaient lobjet dun contrôle
à priori (par les préfets, le sous préfet) avant dêtre exécutés
=> tutelle stricte.
Depuis 1982 :la décentralisation = le principe est inversé, passage dune tutelle
administrative à priori à un contrôle à posteriori (non plus par le préfet
mais par le juge administratif saisi par le préfet ou par un particulier).
Les recours sont peu nombreux :
le préfet a un pouvoir davertissement, dobservation informelle,
cela sarrange souvent avant.
2)le transfert du pouvoir exécutif
Il a permis de donner une plus grande
autonomie.
Avant 1982, le département était au mains de lEtat, car
les délibérations du CG étaient préparées et exécutées par les services
extérieurs de lEtat
Après 1982 : transfert total du pouvoir
exécutif au Pdt du CG, élu par le CG (organe délibératif).
Le préfet ne représente plus le département, mais lEtat
dans le département !
Même mécanisme pour la région. Elle a
été érigée en véritable collectivité territoriale (avant 1982 : établissement
public).
Président du C. Régional = exécutif
Conseil régional = organe délibératif
3) Nouvelle répartition des compétences
Elément le plus visible
a)
principe de répartition des compétences confronté à la
réalité
Au départ, cela devait être relativement simple, mais en réalité pas
toujours aisé.
Idées de base :au niveau de la répartition :
t
rendre + lisible la répartition, à ladministré et
à lélecteur
t
Atténuer la complexité de
ladministration en évitant des chevauchements de compétences, en
responsabilisant les élus ( pour éviter la formule = décideurs et
payeurs).
1)
On a transféré des blocs de compétences
pour éviter la superposition des attributions des CT (collectivités
territoriales). Chaque CT est devenue spécialisée par le législatif
,en voulant lui offrir les moyens dêtre autonome et résistante aux
autres CT et / à lEtat.
Autre idée : transfert en fonction : des possibilités techniques
des CT, de la proximité géographique, pour régler les affaires plus rapidement.(
difficulté dans lurbanisme / permis de construire ).
2)
Ce transfert devait correspondre des moyens financiers (à laide de dotations globales de fonctionnement.) pour pouvoir
fonctionner.
Problème : décalage
entre les compétences et les DGF != tensions entre Etat et élus locaux :
« létat a transféré la pénurie aux collectivités locales».
b)
Principales attributions de CT dans les secteurs de léducation,
sanitaire et social
Commune :
compétences dans la maîtrise des sols,
équipements collectifs, certaines aides aux entreprises
Bénéficie de la taxe dhabitation.
Secteur social :
t
Compétences obligatoires instruction des dossiers daide sociale, RMI
t
Compétences facultatives organisation de services de proximité :Crèche, SAMU Social, Secours durgence
CCAS = Centre Communal dAction
Social
établissement public crée en 1978 présidé par le maire / avait au départ
une mission administrative.
Or / problème de proximité = précarité :
devenu outil de politique sociale
Les maires président de droits les CHR,
les établissements sanitaires de leur commune.
Secteur scolaire :
t
construction,
t
fonctionnement, entretien
des écoles élémentaires.
Le maire doit aussi faire respecter la
sécurité, peut à ce titre prendre un arrêté de fermeture dun établissement.
Il est signataire des permis de construire
et responsable des équipements sportifs. (patrimoine communal).
Les conseil municipal est représenté
aux conseil des établissements par des élus.
Départements : centralise les sources de redistribution des
richesses.
En matière sociale
Compétence prépondérante
-
aide sociale générale
-
fonctionnement de lASE, obligé de financer
les mesures décidées par le juge.
- Il crée et gère les services sociaux. Les textes prévoient lobligation
de leur existence, mais liberté complète quant à leur financement, leur
organisation, leur fonctionnement au département ;
- Organisation du fonctionnement des actions de santé
obligatoire au titre de la vaccination des service de PMI
-
Mise en uvre du « I »
de RMI( = insertion)
En matière
scolaire :
-
Le département finance :
le transport scolaire
-
La construction, le fonctionnement
lentretien des collèges.
Le président du C.G. est assisté dun vice-président chargé des
affaires scolaires et sappuie sur une direction des Aff. Scol. (instruction
et exécution des dosiers), et travaille avec la Direction de léquipement
et celle de la formation professionnelle.
Le département est représenté de droit / dans les C.A. des établissements
quil finance.
-
rôle du Directeur :
Il doit défendre les intérêts de létablissement en démontrant les
besoins, la capacité de redéploiement des activités
/ aux élus ,
représentant au C.A = peuvent être des appuis sérieux au C.G
Il est représentant de létat / et du C.A.
La Région :
-
doit animer le développement
économique à travers la Planification (contrats à objectifs nationaux
)
/ formation professionnelle.
En matière
scolaire :
-
Financement des établissements
déducation spéciale, Lycées / construction, entretien, fonctionnement
1 Vice-président du C.R et une direction des aff. Scol.
Remarques :
les principes de la libre organisation administrative = liberté politique
des collectivités reconnue par les textes :
-
débat / unité de la nation
-
/ projet de réforme de la liberté
de la Corse
B.
nexclut pas le maintien dimportantes prérogatives au profit
des autorités administratives de lEtat
1.
les services centraux de lEtat
Lexécutif détient
le pouvoir réglementaire :
-
le pouvoir dédicter
des normes de droit impersonnel (décrets, arrêtés) prises
-
soit en application de la
loi,
-
soit dans des domaines autonomes dans lesquels
le législateur nintervient pas.
- et intervient par des décisions individuelles en nommant aux emplois civils
et militaires.
a)
Le bicéphalisme de l exécutif
et la direction des services administratifs
2 têtes dimportance
inégale pour les services administratifs
Autorité administrative centrale : président de la république +
premier ministre (et ministres) : bicéphalisme.
Le président de la République
|
premier ministre (et ministres)
|
·
signe les décrets
pris en conseil des ministres
(en période de cohabitation peut
poser des problèmes
si refus = cela repasse en projet
de loi)
|
·
Les textes sont préparés
par le gouvrnement
·
Ces décrets doivent
être signés par le premier ministre et les ministres concernés.
·
Le 1er
ministre dirige laction du gouvernement
·
assure lexécution
des lois et il exerce le pouvoir réglementaire et autonome.
|
·
Partage de compétence
/Nomination aux emplois civils et militaires :
·
il existe une liste
qui détermine les emplois nommés par la présidence. CSA, préfets,
recteurs, ambassadeurs, magistrats sur propositions du CSM, généraux.
|
·
Partage de compétence
/Nomination aux emplois civils et militaires
·
Respect de la procédure, le 1er
ministre exerce une compétence subsidiaire, sur les nomination de
Hts fonctionnaires de rang inférieur.
|
Les services de la présidence =
peu important, nassurent pas la tâche dadministration
courante, nont pas de mission de coordination.
En période de cohabitation, la
présidence nest plus destinataire des info ; des ministères
|
|
b)
Les autorité ministérielles
- Importance des membres du gouvernement =
les ministres ont pour mission de prendre toutes les mesures nécessaires
au bon fonctionnement de leur département ministériel
- Leurs prérogatives sont définies par
un décret dattribution de compétences établi après la formation
du gouvernement. Nest jamais neutre, négocié politiquement.( Ex :
un ministre peut agir sur plusieurs ministères = Santé agit aussi sur
les finances
- Les ministres ont autorité sur les
directeurs dadministration centrale, qui assurent au niveau national
un rôle de conception, danimation, orientation, contrôle, évaluation.
Les administrations centrales préparent
les textes, circulaires, projets de loi et mettent en uvre les décisions
du gouvernement.
- Le ministre est lordonnateur
du budget au département ministériel. Toute mesure de ladministration
centrale est menée par lui-même ou son secrétaire.
- En théorie, il organise librement son ministère : (réserve :
ne déroge pas au système prévu par les textes (homogénéité), au postes
budgétaires.), choisit ses directeurs.
Il est entouré pour léducation
nationale par un cabinet avec des conseillers techniques, inspecteurs
généraux, et des organes consultatifs( Ex : lobservatoire /
formation professionnelle)
. Chaque direction regroupe plus ou moins
de sous-directions.
2.
2.Les services déconcentrés de lEtat
La déconcentration= Il est important
de confier à l échelon local des compétences sexerçant
au nom du pouvoir central.
En France, la déconcentration est devenue
le mode normal de fonctionnement de lEtat, en principe toutes les
missions de lEtat doivent être déconcentrées (à lexception
de celles à caractère national).
a) L
autorité préfectorale, pivot de ladministration déconcentrée
Le préfet demeure un personnage clé dans
lorganisation locale,
-
Il a conservé des prérogatives
+++ mais redéfinies par la loi de décentralisation.
-
Le préfet a un statut particulier,
-
il représente lEtat
dans le département ou la région
-
et le gouvernement (tous
les ministres).
-
Il est nommé par décret
sur proposition du 1° ministre et du ministre de lintérieur
-
nomination à discrétion
du gouvernement. Cest un personnage soumis à strict devoir de réserve
et de loyalisme.
-
Il ne peut quitter son département
sans autorisation du ministre de lIntérieur.
Les attributions du préfet :
·
Il assure la représentation
de lEtat sur le terrain (protocole, contrats, recours juridictionnels).
·
Il est chargé de lexécution
de la politique gouvernementale
·
Il dirige les services extérieurs
de lEtat, dont il est lordonnateur secondaire pour les dépenses
publiques.
·
Il informe le gouvernement
(RG)de la situation sociale, politique et économique.
·
Il a des pouvoirs de maintien de lordre= de police
générale, dès lors que cela excède le champ communal.
·
Il exerce un contrôle administratif
sur les collectivités territoriales et sur les EPLE à travers les services
extérieurs avec pouvoir de substitution en cas dinertie des CT.
·
Il est assisté par un secrétaire
général, sous-préfet du chef lieu de département.
·
Le préfet de région = le
préfet du département où se situe la région. Rôle de coordination et danimation.
b)
Le responsable détablissement denseignement
dans ses rapports avec les services extérieurs de lEtat : quelques
exemples
Quelques exemples :
La chaîne hiérarchique de léducation
nationale.
Académique : le préfet de région,
le recteur
Département : le préfet du département,
lIADSDEN
Le recteur : représentant directe du ministre :
= il dispose de la totalité du pouvoir
hiérarchique tant sur les structures que sur les responsables .
en face du préfet de région et du CR,
= le recteur est responsable de la gestion des moyens déconcentrés de
lEtat, il va par exemple répartir lenveloppe (pour les HS,
les postes). Il la répartit aux IADSDEN)
Pour les SEGPA, le responsable détablissement
peut avoir une relation privilégiée avec le DAET(Délégué Académique à
lEnseignement Technique) qui peut être un intercesseur auprès du
recteur pour les questions de crédits pédagogiques, équipements, carte
scolaire, relations avec les milieux économiques et professionnels.
Rapports recteur/ préfet, IA/préfet
LIA est sous lautorité du recteur /département, il
est le conseiller technique auprès du préfet
Il est chargé de mettre n uvre sur le terrain la politique du ministre.
Il est noté par le préfet et par le recteur.
Les chefs détablissements :
Ne dépendent que de leur propre hiérarchie
académique, y compris au niveau de lordonnancement des dépenses.
Exemples : police, gendarmerie,
justice (déconcentrés)/ responsable détablissement :
il faut identifier le niveau dintervention des uns
et des autres
Le responsable détablissement ne
peut pas tout régler, il na pas à faire uvre de PJ, à constater
les infractions à la loi pénale, mais il doit se mettre en relation avec
les autorités compétentes.
Art 40 du code pénal : obligation
à tout fonctionnaire dans lexercice de ses fonctions daviser
sans délai le procureur de la République dès lors quil acquiert
la connaissance dun crime ou délit.
Cest au parquet de juger de la gravité :
Linterlocuteur est le substitut
des mineurs (à privilégier) (juge des mineurs).
Tout ne se règle pas de façon pédagogique !
Exemples :
rapport avec les services déconcentrés et le chef détablissement :
Prévention et sécurité dans les établissements :
rapport entre les directeurs et les services déconcentrés => commission
locale de sécurité (présidée par le préfet). Importance des PV
de cette commission car il en va de notre responsabilité civile y compris
pénale.
-
Indispensable de demander
la passage de cette commission (3 ans).
-
Veille avec la collectivité locale pour linformer
précisément (traces écrites), faire des travaux de maintien détat
ou de mise en conformité
relation avec les service déconcentrés vétérinaires
(restauration, hygiène alimentaire), et avec linspection du travail(
sécurité / machine)
IMPORTANT : ces responsabilités pèsent sur le directeur dans
le travail des élèves sur machines dangereuses et prévention des risques
daccident du travail.
Nécessité de collaboration avec linspecteur
du travail, le DAET, avec la commission de sécurité de létablissement.
Rapport dun Directeur avec les services déconcentrés :
-
avec lI .A = hiérarchie
-
police, justice
-
prévention / hygiène,sécurité.
c)
Le maire en tant quagent de lEtat
-
un élu dune collectivité
territoriale = agent de décentralisation
-
mais aussi, Représentant
de létat :
-
lEtat civil.
-
Prérogatives en matière
durbanisme,
-
listes électorales,
-
secteurs scolaires, découpage
carte scolaire
3.
Réflexions en guise de conclusion / organisation administrative
et son évolution :
Cest une spécificité latine et française que dattendre
beaucoup de lEtat tant dans le domaine économique et lemploi
(ex : ARTT), que dans lenseignement, la santé et le secteur
social (différent / USA).
Ladministration tente sa modernisation pour éviter
une éventuelle privatisation (éducation nationale, justice), la protection
sociale et les retraites.
La majorité des français nest pas
daccord pour :
·
Répondre à un certain démembrement
de ladministration -> elle délègue sa mission dans le privé =à
travers les secteurs associatifs, des fondations. Façade régie par le
droit privé, administration a des risques de dérapages
·
Mise en uvre de la
décentralisation contrôlée, besoins de lactualiser (elle a 20 ans),
ð
les coûts et la complexité du dispositif densemble
(niveaux administratifs se juxtaposent du canton à larrondissement
préfecture département région (Bruxelles « le mille
feuilles français »)
ð
et une certaine inefficacité
(1 échelon de trop, intérêt de ventiler les départements avec régions
à léchelle européenne environ 10 pour une meilleure cohérence économique
et démographique,
ð
question de ladéquation du transfert
de compétences ou du transfert de financement (« gestion de la pénurie »).
Beaucoup plus dautonomie fiscale envisagée (50%) pour les collectivités
locales
ð
. Réforme du statut de lélu=
problème du cumul des mandats..
Un bonne décentralisation va avec une bonne déconcentration.
|